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C’est pour « rapprocher la protection de l'environnement et la protection des plantes » que le BMEL investit dans la recherche et le développement de produits phytosanitaires non chimiques. Alors que dans le seul domaine de l'horticulture, « 27 projets innovants sont actuellement financés pour un montant total de 18,4 M EUR », le ministère a présenté fin avril deux nouveaux programmes de financement : ParaDrosu (environ 730 000 EUR) et HOPE (843 000 EUR).
Le premier s’appuie sur la méthode dite des plantes « pensantes » pour protéger les cerisiers : « l'utilisation ciblée de mouches ichneumon spécifiques, qui localisent, infestent et tuent efficacement les pupes de la mouche du vinaigre du cerisier, a pour but de maintenir les populations de ce ravageur à un faible niveau pendant une longue période tout au long de la saison ». Le ministère note que « jusqu'à présent, il n'existe pas en Allemagne de méthode comparable pour la régulation de la mouche du vinaigre du cerisier » et que « l'objectif est de développer un produit qui convienne aussi bien à la culture intégrée qu'à la culture biologique des fruits rouges et, surtout, qui soit rapidement disponible ».
De son côté, le projet HOPE s’attache à développer des « formulations pour la protection biologique des myrtilles. L'objectif est de développer un procédé "Attract & Kill" pour lutter contre les larves de coléoptères qui endommagent les racines des plantes. Les larves de coléoptères doivent être spécifiquement attirées par une formulation attractive à base de granulés ou de capsules et tuées par un champignon spécifique pathogène pour les insectes qui y est formulé ».
Source : Communiqué de presse du ministère fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture, 20/04/2021, www.bmel.de