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Secteur Tech et Services
Thématique Entreprises
Les deux acteurs reconnaissent ainsi le potentiel des ventes virtuelles d’œuvres d’art et de biens immobiliers ainsi que celui des non-fungible tokens.
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Après avoir cédé, il y a dix ans, sa plateforme de devises « 360T » à la bourse allemande « Deutsche Börse », Carlo Kölzer se lance un nouveau défi. Il crée « 360X » une marketplace basée sur la blockchain et dédiée aux investissements virtuels dans des biens physiques comme les biens immobiliers ou les œuvres d’art. « Grâce aux plateformes de négociation de 360X, les investisseurs pourront à l'avenir acquérir des parts dans des peintures, sculptures, maisons ou même dans des éléments de jeux vidéo via la blockchain ».

Pour Carlo Kölzer, « la technologie blockchain permet une participation plus facile et plus flexible dans l'art et l'immobilier. Les investisseurs peuvent ainsi investir, par exemple, 100 000 EUR dans l'art contemporain triple A sans acheter directement un Picasso entier. En outre, les musées pourraient vendre 10 % d'un tableau pour se procurer des liquidités tout en continuant à exposer l'œuvre […] En outre, les artistes peuvent utiliser des jetons pour rester impliqués dans leurs œuvres et ainsi participer à leur performance ». La Fintech indique se concentrer dans un premier temps sur les investisseurs professionnels quoiqu’elle prévoie de s’ouvrir progressivement à tout investisseur intéressé.

Alors que Deutsche Börse investit 10 M EUR et acquiert pour cela 50 % de la Fintech, « la participation de la Commerzbank est bien en deçà, dans la fourchette basse des pourcentages à deux chiffres » d’après le quotidien Handelsblatt.

Sources : Felix Holtemann et Andreas Kröner, 29/04/2021, Handelsblatt ; Caspar Tobias Schlenk, 29/04/2021, Finance Fwd