Dorothy Khadem-Missagh, sa fondatrice, commente : « bien sûr, il serait plus facile d'attendre que la pandémie soit terminée. Mais il y a déjà suffisamment d'annulations en ce moment ». De plus, le festival a déjà su faire preuve de créativité et s’adapter au contexte soudain de la pandémie lors de sa première édition, l’an dernier. Il a en effet attiré plus de 50 000 spectateurs « par voie numérique ». Si le streaming ne remplace en rien une expérience en salle, la fondatrice entend, au regard du contexte sanitaire actuel, continuer sur cette lancée et positionner le festival sur la voie de la créativité et de l’innovation.

Concrètement, « à partir du 7 mai, des concerts seront diffusés chaque vendredi sous la devise "gemeinsam>einsam" (ensemble>seul) à partir de lieux ayant un lien avec Beethoven, tels que le Stadttheater Wiener Neustadt, la Bösendorfer Klaviermanufaktur à Wiener Neustadt et la salle de concert du Casino Baden. Parmi les interprètes figurent l'Oberton String Octet, le Selini Quartet, le Trio Vision, Matthias Bartolomey et Matthias Schorn ». Le festival se tiendra donc en Basse-Autriche (région voisine de Vienne) où il mettra à l’honneur les œuvres de Ludwig van Beethoven, Astor Piazzolla et Alexander Zemlinski. Aussi, avec leurs propres compositions « le multi-percussionniste luxembourgeois Pascal Schumacher et l'Ensemble Federspiel feront le lien avec la musique contemporaine ».

En plus du streaming des concerts, le festival proposera à la fin de chaque représentation une discussion informelle sur le réseau social Clubhouse. Un podcast est aussi en cours de préparation et les représentations seront rediffusées sur des plateformes de streaming comme Spotify, en radio ou à la télévision. Pour le concert final de juin, le festival espère pouvoir proposer un évènement en extérieur réunissant physiquement le public.

Source : ORF, 23/04/2021, www.noe.orf.at