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Pour le premier d’entre eux, Tönnies, il s’agit de mettre fin à un débat romantique et non pas de s’attacher à la taille des étables mais au bien-être des animaux en leur sein. « Cette approche romantique doit cesser. Nous avons une agriculture hautement technologique et aussi hautement responsable », a ainsi déclaré son PDG, Clemens Tönnies.
Selon lui, un cadre législatif dédié et un soutien financier aux agriculteurs sont nécessaires. L’entreprise qui réalisait un chiffre d’affaires de 7,3 Mds EUR en 2019 souligne que l’année 2020 a « laissé des cicatrices », les éleveurs considérant les prix trop bas, les associations critiquant les élevages intensifs et les politiques s’engageant dans ces débats.
Ainsi, la commission Borchert qui réunit des experts du secteur a récemment proposé la mise en place d’une taxe pour le bien-être des animaux permettant de financer des mesures d’adaptation des lieux d’élevage. Une étude commandée par le ministère de l’Agriculture fédéral allemand a d’ailleurs montré que ceci était juridiquement possible. La question devrait désormais être discutée au sein du parlement et avec les Länder allemands.
De son côté, le néerlandais Vion salue la proposition de la commission en cela qu’elle montre que « l’évolution des lieux d’élevage nécessite un soutien public ». De même, Carsten Schruck, président de la société Westfleisch commente : « une chose est claire : des questions telles que la protection de l'environnement, la durabilité et le bien-être des animaux continueront à gagner en importance. Il s'agit ici de développer et d'établir des solutions qui soient acceptées par les consommateurs, les détaillants et les agriculteurs ».
Source : Lebensmittel Zeitung, 11/03/2021