Selon l’Observatoire du eCommerce B2C du Politecnico de Milan, les achats en ligne de biens de consommation étaient en augmentation de 31 % en 2020, atteignant plus de 23 Mds EUR de valeur, soit la plus grande croissance enregistrée à ce jour. GfK a également confirmé cette tendance dans le secteur du B2C : les revendeurs en ligne ont enregistré une croissance de 39 % mais les meilleures performances ont été constatées pour l'activité en ligne des retailers traditionnels dont les ventes ont progressé de 69 %. 

Ce boom de l’e-commerce s’est répercuté sur l’ensemble du secteur de la logistique et de la supply chain. Dans un premier temps, les habitudes et le point de vue des consommateurs ont changé : aujourd’hui, recevoir une commande en 24 à 48 heures est devenu une norme et le marché s’appuie désormais sur la livraison sur demande. De plus, si les frais de livraison encourageaient auparavant plutôt les clients à faire des achats avec un montant important ou un nombre plus important de produits, cette logique est aujourd’hui dépassée et l’achat en ligne ressemble de plus en plus à l’achat traditionnel en magasin. 

Si la proximité est clé, plusieurs solutions existent afin d’améliorer l’efficacité des entrepôts, de la réception de commande à la planification du parcours le plus efficient pour les livreurs, comme l’automatisation ou le Warehouse Management System (WMS). Ce dernier, un système informatique permettant de gérer la logistique d’un entrepôt ou d’un centre de distribution, est déjà utilisé par plusieurs grandes enseignes italiennes de la grande distribution comme Carrefour Italia, Conad, Coop, Esselunga ou Gruppo Pam. 

La centralisation de la logistique permettant cette optimisation de la chaîne de valeur est ainsi devenue un véritable atout concurrentiel pour les entreprises. 

Source : Emanuele VILLA, 15/04/2021, ZeroUno (extrait)