La Sonangol (Sociedade Nacional de Combustiveis Angola) a annoncé la préqualification de 27 entreprises (sur 34 ayant manifesté leur intérêt) pour participer à l'appel d'offres pour l’importation de carburants, afin de répondre à la demande nationale d'essence et de gazole.

A partir de cet appel d'offres, seront sélectionnées des entreprises avec lesquelles la Sonangol signera des contrats de fourniture de diesel et d'essence selon la modalité DAP (Delivery at Place), à Luanda et à destination de tout le pays. Les candidats se positionnent pour prendre la succession de Total Marketing & Services (filiale de la multinational française TOTAL) que détient le contrat des droits d'importation de carburant d’automobile et Trafigura qui possède les droits d'importation pour le carburant maritime.

En règle générale, ce concours est organisé chaque année, mais en 2020 l’exécutif n’était pas en mesure de le réaliser en raison de la pandémie du Covid-19, ce qui a obligé Sonangol à prolonger d'un an la durée des contrats signés en 2019.

En 2020, l'Angola a dépensé 913 M USD en importations de carburant, 30% de moins que l'année précédente, selon les données de l'Institut de réglementation des dérivés pétroliers (IRDP).

L’Angola reste le deuxième pays pétrolier d’Afrique Subsaharienne après le Nigeria mais le secteur domestique du raffinage reste sous-développé avec une seule raffinerie située à Luanda et une capacité de raffinage 65 000 barils de pétrole par jour, ce qui ne couvre que 20 % de la consommation de la demande national. Le reste est importé, ce qui représente une dépense importante en devises pour le pays. Pour surmonter la situation actuelle, l'Exécutif a présenté la stratégie de construction de trois raffineries dans les provinces de Cabinda, Soyo (Zaire) et Lobito (Benguela), en plus de la modernisation de la raffinerie de Luanda.

Source: Expansão  et Business France.