Hensoldt, qui se veut leader européen de l'électronique pour le secteur de la défense, fabrique plusieurs types de composants comme des capteurs ou radars dédiés aux missions critiques de défense aérienne, terrestre et maritime. 

Leonardo deviendra ainsi le principal actionnaire de Hensoldt aux côtés de la banque publique allemande KfW, qui détient également une part de 25,1 %. L'État allemand avait pris en décembre dernier cette minorité de blocage dans Hensoldt afin de protéger les technologies clés de l'industrie de sécurité et de défense.

Airbus avait bouclé en 2017 la vente au fonds d'investissement KKR de Hensoldt, nouveau nom de l'entité Defense Electronics du groupe aérospatial européen. 

L'entreprise allemande, basée à Taufkirchen en Bavière, emploie 5 500 salariés pour un chiffre d'affaires de plus d’1 Md EUR (2019).  

Avec l'investissement dans Hensoldt, « Leonardo établira une présence stratégique à long terme sur le marché allemand de la défense, qui connaît une croissance rapide », a indiqué le groupe italien. Leonardo et Hensoldt collaborent déjà au sein du programme d’avions militaires Eurofighter Typhoon en tant qu'opérateurs indépendants dans le cadre du consortium européen. 

Source : 24/04/2021, La Repubblica (extrait)