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Selon une récente étude de l’Association espagnole de la parfumerie et des cosmétiques (Stanpa) publiée en 2021, la filière de la dermocosmétique a su s'adapter aux nouvelles habitudes des consommateurs, de plus en plus soucieux de leur peau et de leur santé.
Depuis que le circuit de la pharmacie et parapharmacie s'est intéressé, en 2008, à la dermocosmétique, ce segment est passé de 30 000 références de produits de soin à plus de 70 000 aujourd'hui. Tant dans les points de vente physiques que dans les canaux digitaux, la vente des produits de dermocosmétiques, reconnus pour leur sécurité et efficacité, s’est accélérée avec la pandémie (+11 % par rapport à l’année précédente).
Le Covid-19 a mis indéniablement en évidence le caractère essentiel du canal de la pharmacie, l'un des rares commerces restés ouverts lors du confinement. Grâce à cela, ce circuit a réussi à maintenir une part de marché de 23 % de produits cosmétiques et reste une référence pour le consommateur, tant pour sa crédibilité en tant qu'établissement de santé que pour la valeur accordée aux conseils professionnels, ainsi que la distribution de produits indispensables, tels les gels hydroalcooliques ou encore les traitements contre les nouveaux cas d'acné liés au port du masque.
Cette crise a également changé les habitudes des consommateurs qui ont eu du temps pour prendre soin de leur peau et de leurs cheveux et ont montré plus d'intérêt à s'informer et à développer leurs rituels de beauté.
Dès lors est apparu un nouveau profil du consommateur CSS : Conscient, solidaire et durable qui se préoccupe de sa santé de manière globale et est plus attentif à son propre bien-être et à celui de la planète. Une aubaine pour les pharmacies qui représentent le professionnalisme et l’expertise des soins personnels, proposant des produits testés dermatologiquement.
Source : Beauty Prof le 14 mai 2021