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Secteur Santé
Thématique Actualités du secteur
Au cours de l’année écoulée, la pandémie a fait croître de manière exponentielle les achats en ligne, également dans le secteur médical.
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Pesant dans la balance, les prix des produits médicaux vendus en ligne sont en moyenne 23 % plus bas par rapport aux commerces physiques. Et l’e-commerce peut compter sur d’autres avantages tels que l’anonymat apporté par le web ou la praticité de recevoir directement chez soi les médicaments, compléments alimentaires, masques, et autres produits du secteur. 

Cette croissance des achats en ligne concerne également les médicaments homéopathiques. Comme le signale un sondage réalisé par Doxapharma, aujourd’hui un Italien sur deux acquiert sur le web jusqu’à 8 produits par an. Ce qui attire les consommateurs est la possibilité d’avoir des promotions mais également une offre variée et des produits pratiquement toujours disponibles. De plus en plus d’italiens se tournent également vers les sites étrangers pour ces achats.  

Les Italiens achetant en ligne sur des sites étrangers le font pour plus de 30 % des médicaments homéopathiques précise le sondage. Mais dans un cas sur trois, l’achat sur d’autres marchés est un achat forcé, motivé par l’impossibilité de trouver sur le territoire italien le produit recherché. 

Ce qui manque aujourd’hui à l’e-commerce est le conseil généralement apporté par le pharmacien ou le médecin. Ce facteur peut se retrouver au sein du sondage de Doxapharma avec les consommateurs italiens demandant aux entreprises pharmaceutiques de fournir de plus amples informations et un support dédié aux produits homéopathiques. Cette possibilité n’est cependant pas encore permise en Italie et pourrait ainsi donner un avantage aux marchés étrangers. 

En effet, comme le rappelle Giovanni Gorga, président d’Omeoimprese, en Italie la loi interdit de fournir des indications thérapeutiques pour l’homéopathie, à la différence d’autres pays européens. 

Si ce segment représente à peine plus d’1 % du marché pharmaceutique du pays, il rapporte cependant chaque année 50 M EUR d’impôts au gouvernement et emploie environ 2 000 personnes. 

 

Source : Francesca CERATI, 22/04/2021, Il Sole 24 Ore (extrait)