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Avec l’accord de libre-échange, les détaillants attendaient une relation sans ambages avec leurs partenaires commerciaux européens. Mais la réalité s'avère très différente. Les entreprises sont confrontées à une augmentation des coûts, avec des complications et retards, conséquences de la complexité des règles d’origine.
L’entreposage est devenu un enjeu majeur pour les entreprises. Le président de JD Sports Fashion, Peter Cowgill, s’est exprimé sur la question, alertant sur l'impact du Brexit qui a été plus dévastateur que prévu. Fort de ce constat, le distributeur d’articles de sport envisage d'ouvrir un centre de distribution basé dans l'UE pour éviter des coûts supplémentaires estimés à des millions de livres.
D'autres entreprises considèrent les entrepôts sous douane comme un recourt : ce sont des installations situées au Royaume-Uni où les marchandises importées hors de l'UE - soumises à des droits de douane et /ou à la TVA à l'importation - peuvent être stockées sans payer immédiatement les droits d'importation. Les droits et taxes ne deviennent alors exigibles que lorsque les marchandises quittent l'entrepôt et entrent en libre circulation dans l'UE, plutôt que lorsqu'elles entrent au Royaume-Uni.
Cela signifie que les détaillants ont plus de temps pour s’acquitter des droits, ce qui facilite les flux de trésorerie et leur épargne de payer deux fois les droits sur les produits entrant et sortant du Royaume-Uni. Pour la plupart des vêtements provenant de pays hors de l’UE, l'entrepôt sous douane se révèle alors une option pertinente pour les détaillants.
Source : Drapers - avril 2021