L'université de Bristol a conclu un partenariat de 7,6 millions de livres sterling (8,7 millions d’euros) avec le géant de l'énergie français EDF afin de développer de nouvelles méthodes d'évaluation de l'état des centrales nucléaires britanniques.

Les deux organisations prévoient de développer des outils numériques qui peuvent être utilisés pour examiner l'état des composants des générateurs, et la nécessité d'un entretien ou d'une maintenance corrective.

Le partenariat, connu sous le nom de Synergistic utilisation of INformatics and Data centRic Integrity engineering (SINDRI), travaillera avec les organisations de la chaîne d'approvisionnement de l'industrie nucléaire pour développer les outils.

Le projet fera également appel à des experts de l'université de Manchester, de l'Imperial College London, de l'Alan Turing Institute, de l'Henry Royce Institute et du Science and Technology Facilities Council Scientific Computing Department.

Le professeur David Knowles, principal chercheur universitaire du partenariat et directeur général de l'Institut Henry Royce, a déclaré : "Cette recherche est essentielle à l'amélioration de notre compréhension du comportement des matériaux, ce qui nous aidera à atteindre l'objectif du gouvernement de réduire le coût du nouveau nucléaire de 30 % d'ici 2030, garantissant ainsi la fourniture d'une énergie fiable et à faible teneur en carbone."

Le Dr Ionel Nistor, responsable de la R&D nucléaire à EDF, a ajouté : "SINDRI développera des outils numériques pour aider le secteur nucléaire britannique et d'autres industries à réduire les coûts et à garantir la sécurité lors de la conception, de la construction et de l'exploitation des actifs stratégiques."

Source : BusinessLive 02/04