En effet, bien que l'UE et le RU aient conclu un accord commercial permettant d’éviter les droits de douane, certaines étapes à l’export ont évolué et l'accès au marché britannique est devenu plus complexe avec des obstacles liés aux formalités administratives et aux coûts de transport plus élevés. Cela pousse certaines entreprises du secteur laitier à se diversifier pour sécuriser des revenus en dehors de ce pays devenu tiers, en dépit de l’impact environnemental de la production.

Bien que les chiffres des exportations de la filière soient en augmentation marginale depuis la sortie du Royaume-Uni de l’UE, elles sont restées à des niveaux extrêmement faibles, témoignant d’un marché fragilisé.

Tandis que plusieurs entreprises de produits laitiers britanniques avaient déjà annoncé la relocalisation de leurs activités dans un pays appartenant à l’Union européenne, d’autres sont contraintes de fermer pour se concentrer sur leurs activités les plus porteuses.
 

Sources : Irish Times, 21 avril, Eon Burke Kennedy - Farmers Weekly, 23 avril, Jonathan Riley - The Grocer, 28 avril, Iann Quinn