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Secteur Santé
Thématique Actualités du secteur

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L’Observatoire de l’innovation numérique dans le secteur de la santé de l’Université Polytechnique de Milan a relevé que durant la pandémie, l’utilisation de la télémédecine par les médecins italiens avait triplé et qu’en 2020, les dépenses numériques pour la santé avaient augmenté de 5 % pour atteindre environ 1,5 Md EUR (soit plus d’1 % des dépenses publiques de santé).
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Selon l’Observatoire, les technologies digitales sont de plus en plus utilisées par les Italiens : 33 % des patients utilisent des applications pour contrôler leur mode de vie et plus d’un sur cinq pour se rappeler de prendre un médicament (22 %) ou pour surveiller leurs indicateurs cliniques (21 %).

La télémédecine est ainsi devenue une préoccupation des décideurs politiques et 1 Md EUR des ressources disponibles avec le Plan National de Résilience et de Relance y sera dédié.

Au quotidien, le taux des consultations digitalisées des médecins est passé d’un peu plus de 10 % précovid à plus de 30 % pendant la crise sanitaire :  le service le plus utilisé est la téléconsultation (utilisée par 47 % des spécialistes et 39 % en médecine générale) et 8 médecins sur 10 se disent intéressés par ce type de service.

Cependant, le processus de numérisation du système de santé italien est encore fragmenté et inégal sur le territoire.

Le Plan de Relance (PNRR) représente donc une grande opportunité en termes de ressources mises à disposition : 7 Mds EUR pour le développement de la médecine de proximité, des installations de santé et la télémédecine et 8,63 Mds EUR pour l’innovation, la recherche et la numérisation du système sanitaire national.

Selon Mariano Corso, responsable scientifique de l’Observatoire, la pandémie a mis en évidence l’importance du numérique pour l’optimisation du système de santé italien. Le Dossier de santé électronique (FSE) et la gestion et la valorisation des données de santé sont l’une des priorités indiquées par le PNRR mais sa mise en œuvre électronique est encore trop lente : les dossiers, bien qu’ils soient activés pour la quasi-totalité de la population italienne, sont souvent incomplets, dépourvus des informations et des documents les plus utiles aux médecins et aux patients.

Selon une enquête effectuée en collaboration avec Doxapharma, la situation toutefois s’améliore : si l’on considère uniquement la population des patients chroniques ou souffrant de graves problèmes de santé, 73 % d’entre eux connaissent le FSE et 37 % l’utilisent principalement pour l’accès en ligne aux rapports d’examens et aux ordonnances électroniques. 

 

Source : 26/05/2021, AboutPharma (extrait)

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