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Secteur Equipements et Solutions pour l'Agriculture et l'Agroalimentaire
Thématique Actualités du secteur

Le ministère de l'agriculture a l'intention de lancer un plan national pour les protéines alternatives en 2021. Le but étant de profiter des ressources agricoles du pays pour proposer des produits à plus grande valeur ajoutée.  L'accent est mis sur les produits à base de plantes, qui connait un essor rapide et solide des ventes en supermarchés ainsi qu’à l’exportation, 11,1% de croissance annuelle sur les 5 dernières années selon Euromonitor. L’un des exemples de ces initiatives est l’entreprise brésilienne Fazenda Futuro (Future Farm), qui exporte déjà ses produits d'origine végétale en Suède, en Afrique du Sud, aux Emirats Arabes Unis et même en Australie.

Selon Cleber Soares, directeur de l'innovation du Ministère de l’Agriculture brésilien, le programme devrait valoriser la recherche et la technologie "Ce marché est en pleine croissance, avec une moyenne de 22 % par an au cours des trois dernières années. Bien sûr, il y a le facteur nouveauté, mais aujourd'hui le secteur est une réalité", souligne-t-il.

Cleber Soares souligne que les lignes directrices du plan seront discutées lors d'un atelier le 19 mars, lors de la 2ème édition de Food Tech Expo, un événement 100% en ligne qui entend rassembler 80 startups du monde entier liées au secteur alimentaire.

"L'intention est de stimuler le développement non seulement des actifs, mais aussi du marché et des technologies. Pourquoi ne pas miser sur la valeur ajoutée en transformant par exemple le soja, les haricots et les pois chiches en protéines ?", observe le directeur.

Le président de Food Tech Hub, qui organise Food Tech Expo, Paulo Silveira souligne trois points cruciaux pour le débat sur le plan national : identifier les protéines que le Brésil est capable de produire, développer la technologie auprès des producteurs et construire une base de données nationale sur les matières premières et leur utilisation.

"Le végétal est une révolution et une réalité. Nous devons avoir un plan alternatif pour les protéines afin de définir ce que le Brésil est capable de produire et les technologies qui seront appliquées", déclare Paulo Silveira, qui révèle également l'intention de créer un centre physique pour les technologies alimentaires dans le pays dans le cadre d'un projet qui prévoit un investissement de 2,5 millions de dollars.

Source : Revista Globo Rural, 18 janvier 2021