Le nombre de nouvelles infections et d’hospitalisations est en baisse aux Pays-Bas mais la variante britannique, avec un taux de reproduction de 1,3 (contre 0,98 pour le variant classique), est une cause d’inquiétude, de même que les variantes sud-africaine et brésilienne. L’OMT (conseil scientifique des Pays-Bas) estime que ces variantes auront complètement pris le dessus sur le variant classique d'ici mars ou avril.

Dans ce contexte, le gouvernement néerlandais a décidé de renforcer les mesures sanitaires instaurant le premier couvre-feu depuis la Seconde Guerre mondiale, limitant à deux personnes les rassemblements extérieurs et suspendant les vols en provenance du Royaume-Uni, de l’Afrique du Sud et de l’ensemble de l’Amérique latine. Ces nouvelles mesures s’appliquent jusqu’au 9 février minimum.

L’impact de ces nouvelles mesures sur le secteur du vin est source d’inquiétude pour les acteurs du marché. Selon les importateurs, elles auront des conséquences désastreuses pour un certain nombre. Les pertes de chiffre d’affaires subies vont déjà de 50% à 80% en raison de la fermeture du secteur CHR, première victime de la crise. Le secteur reste fermé depuis le 15 octobre 2020, après avoir déjà subi plus de deux mois de fermeture durant le premier confinement entre la mi-mars et juin 2020. Les cavistes, restés ouverts malgré les mesures, et les plateformes de vente de vin en ligne ont pu jusqu’ici tirer profit du confinement.

Sources : NOS.nl, RTL.nl, NRC, Nu.nl, 01/2021