Date de publication :

Secteur Santé
Thématique Grands projets
Le gouvernement israélien prévoit de lancer un nouveau programme HealthTech dans le but d’augmenter le nombre d’entreprises spécialisées dans le secteur et d’encourager la croissance de la HealthTech en Israël, plus souvent appelée « bio-convergence » aujourd’hui.
Image info sectorielle

L’objectif sera d’encourager la constitution de sociétés combinant l’ingénierie et le hardware et software afin de développer des technologies liées à la santé et à la biologie. Cela pourra concerner, par exemple, la formulation de nouveaux médicaments utilisant l’intelligence artificielle et l’impression 3D de tissus et organes humains ou à travers l’utilisation de la nanorobotique et du génie biologique. 

L’année précédente, l’Autorité de l’Innovation Israélienne (AII) avait établi un budget de 61 M USD destinés à divers projets au sein du domaine comme des subventions, des appels à projets pour des collaborations internationales, des recherches et le lancement de plusieurs incubateurs dédiés. 

Anya Eldan, en charge du département de développement commercial et des start-up de l’Autorité de l’Innovation, expliquait récemment que s’il y avait une pénurie d’employés au sein du secteur de la tech, la situation s’inversait pour les sciences de la vie. Selon les chiffres de l’AII, il y a environ un ingénieur pour 4 à 5 biologistes dans les entreprises de bio-convergence. Le nouveau programme permettrait ainsi de construire un nouvel outil de croissance s’appuyant sur l’important capital humain déjà présent au sein de la filière. 

Les israéliens avec un diplôme en biologie sont en général rarement exposés à d’autres disciplines du monde de la tech et les recommandations de l’Autorité prévoient d’intégrer ces matières aux cursus universitaires. 

Ce changement permettrait une meilleure collaboration entre les biologistes et les ingénieurs tout en assurant une meilleure employabilité aux diplômés en biologie qui pourraient alors venir combler les besoins humains en tech. 

Le comité, récemment nommé par le TELEM Forum (The National Infrastructure Forum for Research and Development), compte parmi ses membres le Conseil pour l’Éducation Supérieure, l’AII, les ministères de la Défense, de la Science et de l’Économie ainsi que l’Académie des Sciences et Humanités d’Israël. Le directeur du comité sera ensuite chargé de lancer le programme et d’assembler les diverses ressources nécessaires à la mise en marche du plan. 

 

Source : Sagi COHEN, 10/05/2021, Haaretz