Le centre de recherche H3D de l’Université du Cap va utiliser l’IA pour accélérer le développement de certains médicaments dont notamment ceux permettant de traiter le paludisme, la tuberculose et les maladies microbiennes résistantes, fléaux de l’Afrique subsaharienne.

Cette méthode permettrait d’essayer de comprendre le métabolisme et l’élimination des médicaments chez les patients africains et d’ensuite pouvoir optimiser leur dosage et minimiser leurs effets secondaires.

L’Afrique représente 17% de la population mondiale, et pourtant le continent compte pour moins de 3% des génomes analysés dans le monde, la plupart des études étant basées sur des patients en Europe et en Amérique du Nord. Pour rappel, le séquençage de l’ADN est utile à la compréhension de l’origine de certaines maladies et à l’adaptation du traitement.

L’intelligence artificielle et le Machine Learning accélèreront donc potentiellement la livraison de médicaments candidats qui auront alors des propriétés spécifiques aux génomes africains. Cette initiative va donc permettre de créer des traitements adaptés aux maladies qui sévissent spécifiquement sur le continent.

Source : Louis-Nino Kansoun, 8 juin 2021, Ecofin.