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Quatre des plus grands opérateurs du plateau continental britannique (UKCS) – Shell, BP, Harbour Energy et TotalEnergies – ont confirmé qu'ils collaboraient à un projet qui pourrait conduire à l'électrification d'un certain nombre de centres de production de pétrole et de gaz en mer du Nord centrale.
Cette nouvelle intervient alors que l'autorité britannique de régulation, l'Oil & Gas Authority (OGA), s'est déclarée satisfaite des premiers progrès réalisés jusqu'à présent par les opérateurs dans l'étude des moyens de convertir leurs plateformes pour qu'elles utilisent de l'électricité bas carbone au lieu de générateurs au gaz ou au diesel, plus polluants.
L'OGA accentue la pression sur l'industrie pour qu'elle décide, dans les mois à venir, des concepts qui passeront à l'étape de l'ingénierie préliminaire en 2022, afin qu'au moins deux projets soient opérationnels d'ici 2027.
Ces projets seront cruciaux si le secteur veut atteindre les objectifs qu'il s'est engagé à atteindre dans le cadre du North Sea Transition Deal récemment conclu entre l'industrie et le gouvernement, à savoir réduire les émissions opérationnelles de 10 % d'ici 2025, de 25 % d'ici 2027 et de 50 % d'ici 2030.
Les opérateurs n'ont pas encore révélé les détails de leurs travaux, mais il semblerait qu'ils se concentrent sur la zone du Central Graben, dans la partie centrale de la mer du Nord, où se trouvent des centres de production bien connus, comme ETAP, exploité par BP, Shearwater, exploité par Shell, Elgin-Franklin, exploité par TotalEnergies, et les installations Britannia et J-Block de Harbour.
D'autres opérateurs – dont CNOOC – mènent également des études dans la région de l'Outer Moray Firth, au centre de la mer du Nord, tandis que d'autres – dont BP et Equinor – étudient des projets dans la région de l'ouest des iles Shetland.
Sources :
Article : Rob Watts, Big-hitting quartet confirm tie-up on North Sea electrification studies, Upstream, 08/06/2021
Image : Dean Brierley, Unsplash