La pollution de l'air et ses conséquences entraînent des coûts estimés à 166 Mds EUR par an en Europe, selon un rapport publié par l'Alliance européenne pour la santé publique (EPHA), qui a analysé les coûts des décès prématurés, des traitements médicaux et des jours de travail perdus et les trois principaux polluants atmosphériques - les particules, l'ozone et le dioxyde d'azote - dans 432 villes européennes.

À Bucarest, le coût annuel de la pollution atmosphérique est de 6,3 Mds EUR - le deuxième plus élevé après Londres (11,4 Mds EUR). Avec des coûts de 3,5 Mds EUR, Paris se classe septième dans ce classement.

Selon l’EPHA une grande partie de cette pollution atmosphérique peut être réduite via les politiques municipales en termes de transport en commun, mobilité électrique et infrastructures routières. La municipalité de Bucarest a été ainsi régulièrement montrée du doigt au cours des dernières années pour ses manquements dans ce domaine. Néanmoins le maire nouvellement élu milite depuis de nombreuses années pour la réduction de la pollution et des problèmes de transport dans la capitale roumaine. Il a désormais promis aux Bucarestois qu'ils passeront 40% de temps en moins dans la circulation et vivront deux ans de plus, en moyenne, grâce à une pollution moins élevée. Il prévoit de développer 130 kilomètres de métro léger. Il souhaite également moderniser 50 kilomètres de lignes de tramway et acheter 900 nouveaux tramways, bus et trolleybus. Pour financer ses projets pour Bucarest, il prévoit de mobiliser plus de 2 Mds EUR de fonds européens.

Source : Romania Insider