Lundi 18 janvier, 24 camions, principalement des exportateurs écossais de produits de la pêche , se sont rendus devant le Parlement pour exprimer leur mécontentement quant à leur situation économique actuelle. Le début d'année a été désastreux pour le secteur de la pêche britannique, avec une série de problèmes informatiques liés au Brexit, une bureaucratie supplémentaire et un arrêt des exportations de groupage qui ont provoqué le chaos pour les exportateurs.

Pour dédommager les pêcheurs et les entreprises exportatrices de produits de la mer vers l’UE, affectés par le retard de livraison, le gouvernement britannique a annoncé le lendemain, la mise en place d’un plan de soutien de 23 millions de livres sterling (26 millions d’euros). Les organisations du secteur ont accueilli favorablement le projet mais ont toutefois averti qu'une grande partie du secteur reste vulnérable aux perturbations frontalières post-Brexit.

Par ailleurs, sur la question des quotas, le gouvernement a publié le 14 janvier les quotas de pêche provisoires, en place jusqu’en mars, afin d’assurer la continuité des pêches britanniques. Ils seront revus régulièrement et mis à jour à la fin des négociations annuelles avec l’UE, la Norvège et les îles Féroé. Comme le stipule l’Accord de Commerce et de Coopération entre le RU et l’UE, les navires britanniques sont autorisés à pêcher dans les eaux européennes et réciproquement, à condition d’avoir une licence appropriée. 
 

Sources : gov.co.uk, The Grocer - 20/01/21 - Kevin White