Avec un total de 7,6 Mds EUR, le financement des start-ups allemandes est trois fois plus élevé que sur la même période l'an dernier mais aussi supérieur à l'ensemble des financements de start-ups en 2020 rapporte le cabinet d'audit Ernst & Young (EY).

Le nombre de tours de financement a également augmenté de 62 % pour atteindre 588 opérations. Ce chiffre comprend 15 opérations d'un volume supérieur à 100 M EUR d'euros, contre 2 l’an dernier, et 16 tours de financement de taille moyenne, d'un volume compris entre 50 et 100 M EUR (8 en 2020). Mais, « le nombre croissant de méga transactions ne doit pas masquer le fait que les très petites transactions représentent toujours la majorité des participations » souligne M. Prüver.

Géographiquement, on observe que Berlin reste le bastion de la scène start-up. Plus de la moitié de la somme globale y a été levée.

En termes de secteur, les start-up de la finance et de l'assurance ainsi que de l'informatique et de l'analyse de données ont été particulièrement appréciées des investisseurs.

Pour Thomas Prüver, partenaire chez EY, ce boom s’explique par plusieurs facteurs: la forte quantité de liquidités sur le marché, les faibles taux d'intérêt et la numérisation engagée avec la pandémie de Covid-19. Le plus gros montant de financement a d’ailleurs été reçu par la société munichoise Celonis (830 M EUR). Le courtier en ligne Trade Republic suit en deuxième position avec un financement de 747 M EUR.

Source : Der Standard, 14/07/2021, www.derstandard.at