Ce centre vise à réviser et évaluer les données ainsi qu’ à assurer la bonne circulation du flux de données transfrontalières .
Les villes telles que Shenzhen, Canton et Zhuhai sont des leaders en matières de big data. Les autorités locales soutiennent les projets et les mesures de la CAC (Cyberspace Administration of China). Les mesures et politiques liées aux données sont importantes pour le développement économique du pays, et les autorités chinoises sont en train de créer un marché des données pour soutenir ce développement.
Le Conseil d’Etat chinois a souligné en avril 2020 que les données étaient un nouveau facteur de production, dont la circulation va accélérer la numérisation de l’économie du pays.
Le plan du gouvernement du Guangdong comprend aussi la construction d’un marché de data trading à Shenzhen. Shenzhen n’est pas la première ville à faire l’objet de ce type d’initiative, plus de 14 centres d’échanges de données sont déjà établis en Chine. Cependant, ces derniers n’ont pas pu démontrer leur efficacité en raison d’un manque d’exactitude des donnés et de leur mise à jour selon un report de CAICT (China Academy of Information and Communications Technology). Les données fournies par ces centres locaux ne peuvent pas encore répondre aux demandes du marché.

A titre d’exemple, le data center de Guiyang n’a pas pu atteindre l’objectif prévu. L’obstacle principal auquel doit faire face le data trading repose sur l’absence d’un cadre juridique adéquat, d’après He Yuan, directeur du centre de recherche des lois de données de l’Université Jiao Tong à Shanghai. Les échanges de datas sont d’autant plus complexes que la loi sur la cybersécurité chinoise punit lourdement les entreprises qui traitent les données individuelles sans avoir le consentement des utilisateurs. De ce fait les entreprises en Chine sont plus hésitantes à mener des activités de data trading.

Source: South China Morning Post, 14/07/21