Date de publication :

Secteur Produits alimentaires
Thématique Réglementation et politique économique
Fin juillet, le ministre des Affaires Religieuses, Matan Kahana, a annoncé une réforme du système de certification casher pour les produits alimentaires.
Image info sectorielle

Cette réforme impactera également le Grand Rabbinat d’Israël qui deviendra une agence de régulation pour les certifications – également appelées cacherout - délivrées par des acteurs extérieurs à l’organisation.

Le Grand Rabbinat continuera de proposer sa propre surveillance casher aux restaurants qui le souhaitent. Mais des agences privées telles que Tzohar, un groupe d’orthodoxes libéraux proposant des cacherout, obtiendraient également la reconnaissance du gouvernement et, dans ce cas, le rôle du Grand Rabbinat consisterait à s'assurer que les agences se conforment à un ensemble de normes universelles et transparentes.

L'objectif est de donner aux restaurants israéliens un plus large éventail d'options de certification casher tout en offrant cette possibilité à ceux qui veulent éviter le contact direct avec le rabbinat.

Cette nouvelle signifie également qu’un système de concurrence sera introduit pour la première fois au sein du secteur, ce qui devrait permettre à terme de rationnaliser les services, réduire les prix et faciliter le processus pour les acteurs de la filière alimentaire.

Avant toute chose cependant, le parlement israélien (la Knesset) devra approuver ce plan. Selon la loi israélienne actuelle, les certificats de Tzohar ne peuvent pas utiliser le mot « kasher » ou ses dérivés, qui sont exclusifs au Grand Rabbinat. À la place, un certificat typique dira : « Toutes les matières premières ont été contrôlées et approuvées par l'organisation rabbinique Tzohar ».

Cette dernière emploie 40 superviseurs de la cacherout dans tout le pays et cinq inspecteurs principaux de la cacherout.

 

Source : Linda GRADSTEIN, 22/07/2021, JTA.org