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Après un recul consécutif de 2 ans, 2020 a encore été une année pleine de défis pour l’industrie automobile chinoise. Le marché a été stoppé au premier trimestre 2020 du fait de l’épidémie de Covid-19 dans le pays. Il a redémarré à partir du deuxième trimestre et s’est stabilisé à 25 millions d’unités vendues à la fin de l’année dernière.
Contrairement à la filière des véhicules thermiques, les véhicules à énergies nouvelles ont connu une hausse des ventes de 10,9% par rapport à 2019, avec 1,37 millions d’unités vendues, selon les données publiées en janvier par l’Association chinoise des constructeurs automobiles (China Association of Automobile Manufactures, CAAM). L’impact de la Covid-19 sur l’industrie automobile chinoise pousse par ailleurs à la restructuration de la filière des véhicules à énergies nouvelles, en limitant les entreprises qui n’ont pas abouti leurs projets d’industrialisation. Néanmoins, les « top companies », telles que BYD, BAIC, SAIC, Geely, Dongfeng, ainsi que les « new power companies », comme NIO, Weltmeister, ONE ou Xpeng ont réussi à accélérer le déploiement de leurs activités. Elles ont en effet profité des mesures incitatives mises en œuvre par le gouvernement chinois pour relancer l’économie, en particulier la prolongation des subventions à l’achat des véhicules à énergies nouvelles jusqu’à fin 2022.
En novembre 2020, la Chine a dévoilé son plan de développement de l’industrie à énergies nouvelles pour la période 2021-2035. Selon ce plan, la proportion de véhicules à énergies nouvelles dans la vente de nouveaux véhicules devrait atteindre 20% d’ici 2025, et les véhicules utilisés dans les transports en commun seront complètement électriques à l’horizon 2035.