Plus de 40 % des exportations turques sont envoyées vers les pays de l'Union Européenne et le volume des échanges entre la Turquie et le bloc européen a atteint 140 Mds USD en 2020.

Parmi les mesures prévues par le Green Deal, une proposition de taxe carbone aux frontières viserait à imposer aux partenaires commerciaux un prix du carbone reflétant le niveau fixé par le marché des émissions de carbone de l'UE, le plus important de ce type au monde.

Paolo Gentiloni, Commissaire européen chargé des questions économiques, a déclaré qu'une transition de 10 ans à partir de 2026 pour la taxe carbone sur des biens tels que l'acier, les engrais et le ciment, donnerait aux différents acteurs le temps de s'adapter.

L'aluminium, le ciment, l'électricité, les engrais, le fer et l'acier étant les premiers produits visés, la taxe pourrait avoir un impact réel sur l’économie turque.

Ce plan envisage également la réduction de l'utilisation des pesticides et des engrais chimiques. Les méthodes de lutte biologiques et biotechniques contre les nuisibles seront favorisées et, à travers la R&D, les engrais biologiques seront développés au détriment des engrais chimiques.

Des initiatives seront menées auprès de l'UE pour assurer une reconnaissance mutuelle dans le domaine de l'agriculture biologique afin de développer davantage le commerce de l'agriculture biologique entre la Turquie et l'UE.

Par ailleurs, des activités de remembrement des terres seront menées sur une superficie totale de 8,5 M d'hectares d'ici fin 2023 et l’utilisation d’énergies renouvelables telles que les ressources géothermiques ou encore la bonne gestion des déchets et résidus des productions agricoles seront encouragées.

Ainsi, les zones et les quantités de production biologiques en Turquie devraient augmenter considérablement dans les années à venir.

Sources : 20/07/2021, Dünya ; 16/07/2021, Hürriyet