IBM Security a annoncé les résultats d'une étude mondiale, basée sur une analyse approfondie de plus de 500 violations de données réelles survenues au cours de l'année dernière dans 17 pays, y compris la région du Moyen-Orient, et dans 17 secteurs différents. Selon l'étude, la région du Moyen-Orient se classe au deuxième rang des 17 régions étudiées pour ce qui est du coût moyen des violations.

L'étude se base sur des organisations interrogées au Royaume d'Arabie saoudite (KSA) et aux Émirats arabes unis (UAE) et suggère que les incidents de sécurité sont devenus plus coûteux et plus difficiles à contenir en raison des changements opérationnels radicaux survenus pendant la pandémie. L'impact financier de ces incidents de sécurité a augmenté de 6 % au cours de l'année écoulée et a atteint le coût le plus élevé des huit années d'existence du rapport dans la région. Ces violations de données coûtent aux entreprises étudiées dans la région 6,93 M USD par violation en moyenne, ce qui est supérieur à la moyenne mondiale de 4,24 M USD par incident.

Le rapport annuel sur le coût d'une violation de données, réalisé par le Ponemon Institute et sponsorisé et analysé par IBM Security, a identifié le secteur de l'énergie, les services financiers et les soins de santé comme étant les trois principales industries où le coût par enregistrement d'une violation de données est le plus élevé dans la région du Moyen-Orient. L'étude a également révélé que les violations coûtent aux entreprises interrogées en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis 194 USD par enregistrement perdu ou volé en moyenne. Les attaques par hameçonnage sont la cause la plus fréquente des violations visant les organisations de la région, suivies par le vol des informations d'identification de l'utilisateur (nom, adresse électronique et mot de passe).

Source : Security Middle East Mag, 22/08/2021