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À terme, un nouveau label « bien-être » sera probablement créé, appliqué aux produits alimentaires d'origine animale et obtenu selon des critères établis par les deux ministères.
Cependant, selon Greenpeace, à en juger par les informations peu nombreuses et mises à disposition jusqu'à présent par les ministères, les critères choisis sont insuffisants pour garantir une réelle amélioration du bien-être animal. Les nouveaux labels risquent d'induire les gens en erreur en leur faisant croire qu'ils achètent des produits plus respectueux du bien-être animal, et de pénaliser les agriculteurs vertueux, déjà engagés dans une réelle transition des systèmes agricoles, dont les produits seraient assimilés à ceux issus de l'élevage intensif.
Par exemple, selon les critères établis, pour obtenir cette certification, il suffirait d'élever un porc de 170 kilogrammes dans un peu plus d'un mètre carré d'espace (le minimum établi par la loi), ce qui à l’échelle d’un élevage correspond à une densité de peuplement élevée peu adaptée au bien-être animal.
Cette nouvelle permet de rappeler l’importance de plus en plus grande accordée par les consommateurs à ce sujet. Une communication claire et transparente sur les étiquettes devient ainsi nécessaire afin que ces derniers puissent avoir la possibilité de connaître le mode d'élevage utilisé et le niveau de bien-être atteint, avec une classification typologique similaire à celle déjà utilisée pour les œufs.
Source : 27/07/2021, Il Fatto Alimentare (extrait)