Cet engagement est, dans de nombreux cas, l'axe principal des stratégies de durabilité des entreprises, particulièrement dans la filière agroalimentaire. En effet, 76 % des emballages en plastique sont produits par l'industrie alimentaire et des boissons.

Un tel choix, qui implique l'utilisation de ressources en R&D, est sans aucun doute déterminé par la sensibilisation accrue des consommateurs à l'environnement, mais également par la praticité de créer des emballages plus durables, à condition de ne pas sacrifier la durée de conservation et l'intégrité du produit.

Cette tendance a pu être confirmée à travers les deux prix remis à des entreprises italiennes du secteur laitier dans le cadre de l'appel à l'éco-conception Conai 2020 : Parmalat a ainsi été récompensé pour le changement de matériau utilisé pour ses pots de yaourt et Coop pour le remplacement de son papier d’emballage pour le beurre Vivi Verde ainsi que pour le déglaçage de 19 % du packaging et de 34 % de l’étiquette.

Cette transition peut cependant s’avérer compliquée pour certaines entreprises, la notion d’emballage recyclable changeant d’un pays à l’autre en fonction des réglementations et des réseaux de recyclage disponibles. Parmi les projets les plus avant-gardistes développés jusqu'à présent figure celui de Sealed Air réalisé avec Tesco, un groupe de distribution international. En collaboration avec le détaillant britannique, l’entreprise a réussi à fabriquer des films de 21 microns d'épaisseur avec 30 % de résines recyclées sans aucun déclassement dans le but de les rendre à nouveau recyclables.

Pour réaliser des initiatives de ce type, la collaboration de tous les acteurs de la chaîne d'approvisionnement est toutefois plus fondamentale que jamais.

Source : 28/07/2021, Food Dairy