Date de publication :
« La pandémie a certainement laissé des traces dans nos activités », déclarait récemment Andrea Panzeri, responsable des exportations de GSI. En effet, la crise sanitaire était le premier évènement du genre vécu par la filière où l’ensemble des acteurs était impacté, de l’industrie aux acheteurs.
Ce nouveau scénario a forcé l’entreprise de Modène à innover. GSI a ainsi choisi de se rapprocher des détaillants et partenaires, mais a perdu en force de pénétration sur les marchés internationaux. Ce dernier aspect représente l’axe de travail actuel du groupe, déjà présent en Allemagne et en France et exportant dans plus de 30 pays étrangers.
Plusieurs constats ont pu être tirés de cette période, notamment la hausse de la demande pour les produits de qualité ainsi que pour le renseignement sur les origines et les méthodes de production. Une autre tendance à prendre en considération selon Andrea Panzeri est celle des produits bio et sains, contenant une quantité réduite de sel et de conservateurs. Il peut s'agir d'un secteur très important pour les producteurs, même si les problématiques de conservation et de livraison se posent toujours, sans oublier la diversité des réglementations entre l’Italie et les autres pays d’exportations.
Plusieurs opportunités de marchés se sont également révélées, comme l'Australie et le Japon, tandis qu'en Angleterre, les problèmes enclenchés par le Brexit pourraient être synonymes là aussi d’opportunités.
Le groupe reste cependant concentré sur ses principaux marchés européens tels que la France, la Hollande, l'Espagne, l'Allemagne et la Belgique, représentant le cœur de consommation des produits italiens.
Source : 26/07/2021, GDO News (extrait)