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Traditionnellement, le chirurgien regarde le scan sur l'écran, puis il regarde l'anatomie du patient, explique Ngiam. Il appartient donc au médecin d’ « estimer où se trouve un objet particulier sur l'anatomie du patient » à partir de ce qu'il voit sur un écran.
Mais cet effort supplémentaire n'est plus indispensable. Le dispositif de réalité mixte permet aux chirurgiens de voir une représentation holographique des objets pendant qu'ils effectuent une intervention chirurgicale, en plaçant l'image sur l'anatomie du patient.
La technologie ne nécessite pas de connexion constante à un ordinateur, permettant une plus grande mobilité. L'appareil est également contrôlé par des gestes de la main, il peut donc être utilisé de manière hygiénique.
Le HoloLens dispose également d'un émetteur infrarouge et d'une caméra. Avec des algorithmes de traitement, il peut révéler certains objets sous la peau, comme les veines. Cela facilitera les tâches telles que la prise de sang.
Les participants à la conférence NUHS ont pu voir l'expérience utilisateur alors que les médecins diffusaient des vidéos directement à partir de la caméra de l'appareil. Cela a de multiples applications pour la formation et l'accompagnement des jeunes médecins.
Généralement, les étudiants en médecine se mettent derrière les médecins, pendant une opération, pour voir ce qui se passe en temps réel. Dorénavant, la caméra de l'appareil offre « un vrai siège au premier rang ».
Ce dispositif peut aider à construire un « consentement éclairé ». Les patients pourront mieux comprendre diverses procédures en partageant un espace numérique avec les médecins, en voyant des scans et des images en 3D.
L'appareil repose « sur le fait que vous devez disposer de méthodes sécurisées de connexion et d'envoi de données du cloud vers HoloLens », explique Ngiam.
L'un des principaux défis consiste à s'assurer qu'il y a suffisamment de bande passante pour que les appareils fonctionnent correctement. Une bande passante insuffisante entraîne un décalage, rendant l'appareil moins fiable. L'établissement de la 5G dans l'environnement hospitalier est donc devenu une priorité.
Source : « Sean Nolan, 24/08/2021, GovInsider »