Le récent rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies présente cinq scénarios possibles, allant du meilleur au pire. Si l'on réduit les émissions à zéro d'ici à 2050, la température mondiale augmentera de 1,5 degré; ou si l'on double les émissions de carbone, la température mondiale augmentera de 4,4 degrés.

Ce dernier scénario entraînerait des répercussions considérables sur des pays comme Singapour. "En tant que petite ville-État insulaire de faible altitude, nous sommes vulnérables aux effets du changement climatique, notamment en raison de l'élévation du niveau de la mer", explique Ralph Foong, directeur général adjoint de la division de la planification et du développement énergétiques de l'autorité du marché de l'énergie (EMA).

Il explique comment Singapour souhaite passer à l'énergie durable, ainsi que les défis et les opportunités pour y parvenir. L'île-état mise principalement sur le solaire.

Selon M. Foong, la production d'énergie durable présente à la fois des défis et des opportunités pour Singapour. L'île est "défavorisée sur le plan des énergies alternatives", avec de faibles vitesses de vent, une faible amplitude des marées et l'absence de ressources hydroélectriques, ce qui rend difficile la production d'énergie éolienne, marémotrice et hydroélectrique.

L'énergie solaire est la source d'énergie renouvelable la plus viable pour l'île, ajoute-t-il. Mais il doit veiller à ce que l'approvisionnement énergétique soit sûr, compétitif et écologiquement durable.

Pour faire face aux contraintes foncières dans ce petit État-nation, l'agence recherche des "moyens créatifs" pour maximiser le déploiement de l'énergie solaire et "faire en sorte que chaque espace compte".

Singapour a déployé des panneaux solaires flottants sur des réservoirs. Un réservoir de la taille de 45 terrains de football a été inauguré en juillet et fournira suffisamment d'électricité pour alimenter 16 000 appartements de logements sociaux par an. Des panneaux solaires ont déjà été déployés sur les toits des immeubles de logements sociaux.

Source: « 30/08/2021, Govinsider »