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Secteur Univers de la Personne, de la Maison, des Sports et Loisirs
Thématique Actualités du secteur
Les effets de la pandémie n’ont pas épargné les biens de consommation Made in Italy ; la mode est l’un des secteurs qui a été le plus touché, en raison de la fermeture répétée des commerces, de l’annulation des salons et de l’interruption des déplacements.
Image info sectorielle

Mais la reprise pourrait débloquer de nouvelles opportunités selon Confindustria, l’équivalent du Medef en Italie, qui a récemment publié un rapport intitulé « Exporter la Dolce Vita ». Le document, qui quantifie les exportations des produits italiens liés à l’art de vivre à 135 Mds EUR, estime qu’il existe un potentiel non exploité d’exportation se montant à 82 Mds EUR.

Pour la mode et les accessoires, le potentiel est proche de 14 Mds EUR sur les marchés développés et s’élève à 6,4 Mds EUR sur les marchés émergents.

Les exportations des produits italiens de l’art de vivre dans les pays développés sont liés à un niveau élevé de partage des goûts et des normes : les plus importants de ces pays sont les États-Unis (15,5 Mds EUR de potentiel exploitable), l’Allemagne (5,2 Mds EUR) et la France (4,4 Mds EUR). Parmi les marchés émergents, les principaux sur lesquels miser sont la Chine (3,9 Mds EUR), les Émirats arabes unis (3,2 Mds EUR) et la Russie (1,3 Md EUR).

Parmi les plus grandes opportunités, sont identifiées celles présentes dans le secteur de la mode et du textile pour maison aux États-Unis (1,6 Md EUR), au Japon pour la maroquinerie (350 M EUR) ou encore en Suisse pour l’orfèvrerie et la joaillerie (979 M EUR). Les États-Unis reviennent également pour les secteurs des chaussures (942 M EUR) et des lunettes (153 M EUR).

Le Made in Italy pourrait aussi tirer un avantage de la création récente en Asie du Rcep (Regional Comprehensive Economic Partnership), le plus grand accord de libre-échange au monde, qui comprend les dix pays du groupe Asean ainsi que l’Australie, la Chine, la Corée du Sud, le Japon et la Nouvelle-Zélande ; cette zone géographique représente plus du quart des échanges commerciaux globaux.

Afin que l’industrie nationale puisse s’adapter à ces marchés, Confindustria suggère aux marques italiennes de renforcer leurs canaux de vente digitaux en utilisant les plateformes existantes mais en misant aussi sur nouveaux sites « de niche » si nécessaire, et ainsi continuer à développer leurs compétences numériques.

Source : 23/07/2021, Fashion Magazine (extrait)