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Le sous-secrétaire à l’agriculture, Gian Marco Centinaio, a récemment rappelé que la chaîne de production animale italienne répondait déjà aux impératifs de durabilité, de qualité et de respect du bien-être animal instaurés par le ministère de l’Agriculture et des Politiques Agricoles.
C’est également ce que soulignait Lea Pallaroni, secrétaire générale d'Assalzoo, l'association de l'industrie de l'alimentation animale, en rappelant les excellents résultats obtenus dans la réduction de l'indice de consommation.
En quelques décennies, cet indice s'est considérablement amélioré au sein de la zootechnie italienne, notamment dans le secteur de la volaille. Ainsi, les élevages italiens produiraient désormais plus, tout en ayant diminué leur consommation.
De plus, selon les dernières données publiées par l’Ispra, l’institut pour la recherche et la protection de l’environnement, l’agriculture italienne dans son ensemble serait responsable de 7 % des émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du pays et la filière des élevages compterait pour seulement 5,2 % dans cette répartition.
Pour rappel, le secteur de l'élevage en Italie représente un total de 30 Mds EUR – soit plus du quart du marché européen - et emploie plus de 180 000 salariés. Du côté des consommateurs, ce sont environ 25 grammes de viande bovine qui sont consommés en moyenne chaque jour dans le Bel Paese.
Sources : 05/07/2021, Il Sole 24 Ore ; Angelo GAMBERINI, 23/07/2021, Agronotizie (extrait)