Les États participants le plus à la VBPA sont : le Mato Grosso (17,3%) le Paraná (12,9%), São Paulo (11,4%), le Rio Grande do Sul (10,9%), le Minas-Gerais (10,1%), et le Goiás (8,4%).

Les problèmes climatiques de l’année (sécheresse et vague de froid) ne devraient donc pas empêcher un nouveau record. Cependant, le maïs a connu une chute de production importante estimée entre 12 M T (IBGE) et 16 M T (CONAB), ainsi que le haricot et le coton. Pour autant, ces diminutions de production ont été largement compensées par la hausse des prix.

Malgré l’apparition de conditions climatiques de plus en plus troublées, année après année et des études montrant la sensibilité de certaines régions du Brésil au changement climatique, l’étude Agribusiness Projections, Brazil 2020/21 to 2030/31 se montre très optimiste pour le futur des productions. Elle prévoit que la production céréalière brésilienne augmente de 27,1% d’ici 2030/31 avec un taux de croissance annuel de 2,4%. Le soja, le maïs de deuxième récolte et le coton devraient continuer à tirer la croissance de la production céréalière. La production de viande (bœuf, porc et volaille) entre 2020/21 et 2030/31 devrait selon l’étude augmenter de 6,6 M T, soit une augmentation de 24,1%. Les produits qui se développeront le plus à l’export sont les mangues (+54,5%), le coton (+40%), le raisin (+38,6%), la cellulose (+34,7%) et la papaye (+34,4%).

Source :  Franck Foures, Attaché Agricole Adjoint, Service Économique Régional de l'Ambassade de France au Brésil