Face aux résultats des appels d’offres qu’elle juge décevants, Kerstin Andrae, présidente de la BDEW dénonce un trop faible engagement politique pour l’éolien terrestre. Si de son point de vue « les entreprises se tiennent prêtes », c’est aux politiques « de créer le plus rapidement possible les conditions-cadre nécessaires », à savoir : plus de surface dédiée à cette énergie et des procédures administratives plus efficaces. Elle salue l’augmentation du budget dédié aux appels d’offres pour l’éolien terrestre décidée par le gouvernement fédéral allemand mais estime celle-ci inefficace tant que les fonds disponibles ne seront pas plus utilisés.

En revanche, Kerstin Andrae se montre enthousiaste quant aux résultats des appels d’offres pour le solaire : « ils montrent une fois de plus à quel point les systèmes photovoltaïques au sol de grande échelle peuvent être réalisés de manière rentable ».

Concernant le développement de la biomasse, elle souligne des conséquences néfastes du mécanisme de contrôle endogène des quantités : « le contrôle endogène des quantités a été utilisé pour la première fois dans l'appel d'offres actuel - avec des conséquences négatives : étant donné que la capacité de biomasse offerte était inférieure à celle mise en subvention, l'Agence fédérale des réseaux a dû réduire le volume de subvention à 80 % du volume des offres reçues pour les installations nouvelles et existantes ».

Source : Sonne Wind & Wärme, 13/07/2021, www.sonnewindwaerme.de