Les roses récoltées sont, pour une grande partie, transformées en produits cosmétiques tels que l’huile ou l’eau de rose et réservées à la fabrication de parfum. Parmi les clients de la Turquie sur ce marché, la France est annuellement le premier acheteur.

On observe notamment une forte demande pour l'huile de rose, reconnue pour ses effets anti-âge, de la part des marques de luxe mondiales, principalement de France et de Chine.

De plus, contrairement à d’autres cultures agricoles ayant subi des dégâts météorologiques, les champs de roses d’Isparta ont été relativement préservés cette année : ce sont ainsi environ 10 T de roses qui sont récoltées par an, pour une surface totale d’exploitation de 30 M de mètres carrés.

Les exportations ne sont pas le seul moteur de la croissance pour la rose d’Isparta. Selon un rapport Euromonitor publié en avril 2021, les marques turques qui s'appuient sur une production et des ingrédients locaux, ont fortement augmenté en Turquie depuis 2020, poussées notamment par le contexte sanitaire mais surtout par l'explosion du e-commerce qui a permis de lever les barrières à l'entrée sur des canaux de distribution traditionnellement réservés aux grandes marques internationales. Gulsha, une marque locale de cosmétiques à la rose ayant une usine à Isparta, est désormais distribuée dans les points de vente Sephora au niveau national.

Sources : Daily Sabah, 07 juillet 2021 ; Euromonitor International, avril 2021