En effet, bien que ces trois régions soient celles possédant le plus d'infrastructures à ce niveau, les opérateurs nationaux de télécommunications, lors de la présentation de leurs plans d'investissement pour 2025 - qui a ensuite donné lieu à la nouvelle cartographie - ne les ont pas incluses parmi leurs priorités.

Les trois régions sont donc devenues celles dans lesquelles sera nécessaire la plus grande intervention publique dans le cadre du plan « Italie à 1 Giga ». Sur un total de 6,18 M d'habitations couvertes par des réseaux avec une vitesse de connexion stable inférieure à 300 Mbit/s (sur 21,3 M cartographiées) et, donc, objet d'intervention publique, la plus grande partie est concentrée dans ces trois régions qui en cumulent 4,9 M.

En Calabre, sur les 1,66 M de maisons cartographiées, plus de 817 000 feront l'objet d'une intervention publique, soit 13,2% de l'ensemble du plan. Les Pouilles suivent avec 2,3 M d’habitations cartographiées, dont 27% - plus de 621 000 - seront couvertes par le plan, soit 10,1 % du total national. La troisième place est occupée par la Sardaigne, avec une part de 9,9 % du total national et plus de 610 000 maisons cartographiées.

En résumé, les trois régions représentent à elles seules 33,2 % de l'ensemble du plan.

Après la Calabre, les Pouilles et la Sardaigne, deux régions du nord sont également dans le classement : la Toscane représente 8,4 % des futures interventions publiques, suivie de l'Émilie-Romagne avec 7,1 %.

Source : Mila FIORDALISI, 17/08/2021, CorCom (extrait)