Quel fut l’élément déclencheur de votre démarche à l’international ?
Bien que l’entreprise, reprise fin 2019, réalisait quelques opérations opportunistes, le véritable déclencheur fut une première commande réussie en Côte d’Ivoire. Ce succès a clairement démontré le potentiel de DMS en tant que fabricant unique sur le marché de l’Afrique Francophone. L’export est alors passé d’une option à une stratégie de croissance volontaire.

Quelles ont été les destinations ciblées et pourquoi ?
Nous avons ciblé l’Afrique Francophone (Afrique Centrale et de l’Ouest). La raison est double : une concordance forte entre les systèmes de diplômes/enseignements et une demande non satisfaite pour nos équipements de haute technologie. Notre première tentative solo en Côte d’Ivoire début 2022 nous a cependant montré la nécessité d'une stratégie plus structurée que la simple volonté de monter une filiale.

Vous avez fait appel à la Team France Export, comment vous a-t-elle accompagnée ?
Sur les conseils de Bpifrance, nous avons engagé un partenariat intensif avec la TFE Occitanie. Nous avons d’abord intégré le 1er Accélérateur International Occitanie avec une première mission au Sénégal (juillet 2024). Nous sommes ensuite entrés dans l’Accélérateur Afrique (démarré en novembre 2024), ce qui nous a permis de concrétiser plusieurs missions ciblées (Afrique du Sud, Bénin, Côte d’Ivoire) et une prochaine au Cameroun (début 2026). En parallèle, nous avons renforcé notre présence lors d'événements majeurs (Ambition Afrika, Salon E-learning, mission bailleurs de fonds en juillet 2025).

Quel a été l’impact (RoI) de cet accompagnement ?
Le retour sur investissement est concret et spectaculaire en termes de mise en contact . Les rendez-vous ciblés de Business France ont permis une accélération de la prospection sans précédent, nous ouvrant directement les portes des interlocuteurs stratégiques (Ministère et décideurs).

Concrètement :En Côte d’Ivoire, nous avons pu restructurer notre stratégie, et des accords commerciaux majeurs sont en cours.

Au Bénin, peu après la mission, une délégation du ministère de l’Enseignement Technique a visité notre site en France, ce qui est un gage de crédibilité.

Au Sénégal, après deux missions de prospection, nous avons signé en août 2025 un protocole avec le ministère de l’Enseignement technique avec qui nous avons effectué, sous son contrôle, une mission de recueil des besoins en matière de pédagogie innovante.

Des perspectives pourraient s’ouvrir en Afrique du Sud grâce à la mise en contact avec une personne précieuse sur place.

Grâce à cette dynamique, notre objectif est clair : que notre Chiffre d’Affaires à l’export supplante à terme celui du CA France.