• 41,5 M Population
  • 53 607 USD PIB par habitant
  • A1 Note environnement des affaires (Coface)
  • 1,3 % PIB agricole
  • 0,23 Part de l'élevage dans le PIB
  • Statistics Canada / Coface / Reuters / Banque Mondiale (31/07/2025)
  • Caractéristiques du marché
  • Opportunités pour l'offre française
  • Responsabilité sociétale
  • Clés d'accès

Les fondamentaux

Début 2025, le cheptel bovin total s’élèvait à 10,9 millions de têtes, son plus bas niveau depuis 1988, traduisant une tendance au repli sur plusieurs années. Le troupeau laitier est plus stable avec près de 962 000 vaches laitières. Le cheptel porcin atteint 13,9 millions de têtes, en baisse de 0,9 % par rapport à 2024. Pour la volaille, les dernières données complètes (2021) indiquaient 152,3 millions de têtes.​ Les bovins de boucherie sont en déclin constant, en raison de conditions climatiques difficiles (sécheresse dans l’Ouest), de la hausse des coûts de production et des incertitudes liées au commerce international, etc. La filière laitière est marquée par une concentration croissante. Le cheptel laitier reste relativement stable.​ Le secteur porcin connaît une légère contraction résultant de la baisse de la demande à l’exportation et de limitations dans les capacités de transformation (plusieurs fermetures d'abattoirs dues à la crise avec le marché asiatique). La production avicole, en particulier de poulet, a connu une croissance notable, tirée par la demande intérieure. Les élevages se sont fortement industrialisés.​ La production est fortement régionalisée. Les bovins de boucherie sont majoritairement présents dans l’Ouest : Alberta (environ 44 % du cheptel), Saskatchewan et Manitoba. Les vaches laitières sont concentrées à l’Est : Québec (près de 37 %) et Ontario (environ 33 %). Le secteur porcin se situe principalement au Québec (31 %), Ontario (26 %) et Manitoba (24 %). La volaille est également concentrée en Ontario et au Québec, qui représentent ensemble plus de 60 % de la production de poulets.