Depuis les attaques terroristes qui ont affecté la Tunisie à partir de 2015, la demande en équipements et solutions pour la lutte contre la criminalité et la cybercriminalité a fortement augmenté. La lutte contre la contrebande et l’immigration illégale s’est également intensifiée, en raison de l’instabilité en Libye et, plus largement, dans la région du Sahel. Sur le volet de la protection civile, les inondations meurtrières survenues dans la péninsule du cap Bon (Nord-Est tunisien) en 2021, ainsi que les incendies enregistrés pendant l’été 2022 — ayant ravagé plus de 5 900 hectares de zones forestières — ont souligné la nécessité de renforcer les moyens de l’Office National de la Protection Civile (ONPC), avec l’appui de bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, notamment l’Agence Française de Développement (AFD). L’industrie tunisienne représente, par ailleurs, un défi majeur en matière de sécurité des personnes et des sites sensibles. La Tunisie abrite un important bassin industriel offshore approvisionnant en grande partie l’Europe. Ces sites doivent être à la pointe des technologies et des méthodes de sécurisation : anti-intrusion, détection de produits dangereux, détection incendie, solutions HSE/QHSE, équipements de protection individuelle (EPI), formation, etc. Avec le développement de l’industrie 4.0, ces sites investissent également de plus en plus dans la cybersécurité.