Les fondamentaux
Les caractéristiques des infrastructures maritimes du Chili peuvent se résumer ainsi :
Une façade maritime de plus de 6 435 km et un territoire maritime d’environ 4 M km² (selon le Gouvernement du Chili) ;
96 % des échanges commerciaux entre le Chili et le reste du monde s’effectuent par voies maritimes ;
10 principaux ports publics et 26 ports privés ;
San Antonio est le port commercial le plus important du Chili, suivi du port de Valparaíso et du port de Mejillones au nord du pays.
Des besoins en infrastructures portuaires évalués à 4,4 Mds USD d’investissement publics et privés (sur la période 2016-2025).
90% des professionnels du secteur sont membres de « l´Association Logistique du Chili (Alog) », qui supervise le secteur.
Secteur aquacole et pêche :
La production aquacole et l’extraction maritime du Chili sont très développées et font partie des industries les plus avancées et rentables du monde. L’industrie aquacole, à elle seule, génère plus de 130 000 emplois, représente 1,5 % du PIB national, et produit plus d’1,4 M T de poissons et fruits de mer par an. Le secteur de la pêche représente, quant à lui, 3,7 M T de débarquement en 2023. Les premiers produits aquacoles sont les poissons, suivis par les mollusques (moules) et les algues. L’aquaculture marine est très concentrée au sud, dans la région des lacs, de Aysén et l’extrême sud. A l’international, le pays est un acteur de taille dans le marché des produits de la mer : il est le second producteur de saumons, et le premier exportateur mondial de moules. En 2023, le Chili était le 4e exportateur mondial de produits de la mer (7,7 Mds USD, -1,7 % / 2022), dépassant la Russie et le Vietnam.
Caractérisitiques du marché
Opportunités pour l'offre française
- Ingénierie : la demande est de plus en plus grande, notamment en matière de contrôle des coûts.
- Les équipements de sécurité, la gestion des ressources, l’analyse des risques, la cartographie, l’énergie et le savoir-faire dans l’environnement.
- Nouvelles technologies : drones, logiciels d’exploration. Applications trafic intelligent.
- Parties de systèmes / signalisation.
- Matériel d’électrification.
- Automatisation des processus de logistiques
- Technologies et applications basées sur l’hydrogène vert ou décarboné (ex : transport, stockage).
- Big Data.
- Industrie 4.0.
- La transformation numérique en général : IOT.
- Salmoniculture : nombreux besoins en RSE. L’IA est continuellement intégrée aux processus de production au niveau de l’alimentation, de l’identification des espèces dans le plancton, du diagnostic des maladies et des blessures. La robotique fait également son entrée dans l’industrie, dans les process de production.
- Mytiliculture : enjeu important de modernisation de l’industrie afin de la faire gagner en qualité. Très à l’écoute de toute solution répondant à cet enjeu et également celui de la durabilité.
Source :
https://portalportuario.cl/
https://www.maritimoportuario.cl/mp/
Source Aquaculture & Mytili : entretiens avec les acteurs lors du salon AQUASUR.
(30/07/2024)
Responsabilité sociétale
Innovation et expertise attendues
Le Comité Sistema de Empresas Publicas (SEP), conseille entre autres le ministère des Transports et des Télécommunications sur les questions de gouvernance d'entreprises publiques, dont les ports publics. Il accompagne alors les ports publics dans la gestion et propose des conseils de bonnes pratiques, notamment autour de la responsabilité sociétale. La politique RSE adoptée par le SEP se concentre autour de 4 piliers : l’innovation, la protection de l’environnement, l’accompagnement au développement local, le bien-être au travail.
Exemple d’action RSE réalisée par le port de San Antonio :
Soutien de la conservation de la faune sauvage grâce à sa fondation “FUNDACIÓN ÑAMKU “pour la réhabilitation et réinsertion des espèces dans leur habitat d'origine.
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
En collaboration avec les autorités, les industriels aquacoles réduisent l’usage d’antibiotiques dans les cultures et recherchent des solutions moins nuisibles pour l’écosystème marin (protection des fonds marins, alternatives au polystyrène), des solutions durables pour l’alimentation comme l’incorporation de farines végétales ou de nourriture à base d’insectes. Ils sont attentifs aux solutions éco-responsables pour réduire l’empreinte carbone de l’industrie et réguler l’usage des ressources, et sont intéressés par les solutions de gestion du taux d’oxygène dans les élevages.
Ils sont également intéressés par les solutions technologiques pour le suivi des données environnementales et productives ou pour la valorisation de leurs déchets (notamment valorisation des coquillages en mytiliculture).
Source :
sepchile.cl ; Fundación Ñamku | Puerto San Antonio
Source Aquaculture & Mytili : entretiens avec les acteurs lors du salon AQUASUR. (30/07/2024)
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
• Pour réussir sur le marché chilien, il est indispensable de compter sur un distributeur ou représentant, ainsi qu’un service après-vente et de maintenance.
• Lors d’une première mission au Chili, il est important de s’appuyer sur un programme de rendez-vous bien organisé. L’accompagnement par un interprète est conseillé si vous ne parlez pas l’espagnol.
Niveau de taxation
• Le Chili compte actuellement 33 accords commerciaux, dont un avec l’Union européenne. Selon l'OCDE, le Chili possède le réseau de traités de libre-échange le plus puissant au monde, avec un accès à plus de 60% du PIB mondial.
• 99 % des produits en provenance de l’Union européenne ne sont pas taxés (0 % de droits de douane) à l’import.
• La TVA (IVA) au Chili est de 19 %.
Source :
https://www.directemar.cl/directemar/site/edic/base/port/boletin_maritimo.html (30/07/2024)