Le Chili, territoire de 4 270 km de long, a un réseau ferroviaire aujourd’hui limité mais ambitieux. Le pays dispose d’un réseau de transports publics vaste, dans la capitale et les villes importantes, associant métros, tramways, bus, trains suburbains et téléphériques. Le Chili est composé d’une population à 88 % urbaine, avec de réels enjeux autour des transports publics. La Région Métropolitaine de Santiago concentre près de 50 % de la population et détient le réseau ferroviaire urbain le plus dense et développé du pays. Il dispose de 6 lignes de métro, qui s’étendent sur 140 km. 3 nouvelles lignes sont actuellement en construction, et 2 sont en cours d'extension. Le gouvernement Boric a annoncé en 2022 son Plan National de Développement Ferroviaire avec pour objectifs de tripler le nombre de passagers d’ici 2026. 11 projets ont été lancés pour développer les moyens de transports ferroviaires et passer de 50 M d’usagers (2019) à 150 M en 2026, grâce à des services urbains et interrégionaux, à moyenne et longue distance. En accord avec la stratégie climatique du Chili 2050, la capitale chilienne est l'une des villes ayant la plus grande flotte de transports publics urbains électriques au monde après les villes chinoises. L'objectif de l'État est que 100 % des nouveaux véhicules de transport public urbain soient des véhicules à zéro émission d'ici 2035 et que, d'ici 2050, l'ensemble de la flotte opérant dans le système dispose d’une technologie à zéro émission. Le système d'autobus Transantiago dessert environ 6,2 M d'usagers dans les 32 communes qui composent Santiago, sur une zone urbaine d'environ 680 km2.