Les fondamentaux
Le Kenya est un hub logistique et une porte d’entrée en Afrique de l’Est. Grâce à son positionnement géographique et à son large accès à la mer, les infrastructures portuaires du Kenya sont d’une importance majeure pour les échanges commerciaux transitant dans les pays d’Afrique de l’Est. Mombasa est le premier port d’Afrique de l’Est et le cinquième port à conteneurs en Afrique. 25 % des marchandises transitant par Mombasa sont acheminées vers d’autres pays de la région, principalement vers l’Ouganda.
Malgré sa forte croissance économique, le Kenya reste un pays en situation d’insécurité alimentaire. Dans ce contexte, la pêche, et notamment l'aquaculture, ont un rôle très important à jouer, la sécurité alimentaire et nutritionnelle étant l’un des piliers du "Big Four Agenda", programme stratégique du gouvernement kenyan.
Opportunités pour l'offre française
Secteur portuaire
A travers le LAPSSET Corridor Program, projet d’infrastructure le plus important et le plus ambitieux d’Afrique de l’Est, le gouvernement kényan a pour objectif de développer un couloir de transport entre le port de Lamu - 32 postes d’amarrage prévus - et la frontière avec l’Ethiopie (Moyale) et le Soudan du Sud (Lokichogio).
Secteur de la pêche
Le gouvernement kényan vise à développer le secteur de l’aquaculture avec pour objectif l’accroissement de la production de poissons de 10 % par an. Le Kenya a connu une augmentation du nombre d'entreprises pour répondre à une demande très importante sur les marchés locaux et les marchés d'exportation.
Secteur de la sécurité maritime
Malgré le potentiel énorme des ressources marines du Kenya, plus de 10 Mds KES (environ 9 Mds EUR) sont perdus chaque année en raison des activités illégales dans les eaux territoriales du pays. C'est pourquoi le développement des garde-côtes kényans est une des priorité du gouvernement.
Source :
Kenyan ministry of Agriculture, Livestock and fisheries, Kenyan port authority (02/07/2023)
Responsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
Il est indispensable de s’appuyer sur un importateur / distributeur au Kenya pour développer des courants d’affaires solides et dans la durée. Il est également indispensable :
- d'être accompagné et conseillé lors d’une première prospection pour maximiser vos chances de réussir ;
- de mettre en avant vos réussites et vos références en Afrique ;
- de revenir rapidement au Kenya dans le cadre d’un suivi de prospection, pour construire une relation de confiance avec les partenaires/clients identifiés ;
- d'être en mesure d’apporter une solution de financement sur certains projets ou sur certains secteurs d’activité ;
et si vous n’êtes pas implanté au Kenya, de s’appuyer sur un partenaire local pour répondre à un appel d’offres public.
La réglementation spécifique
Tout importateur au Kenya doit être enregistré auprès de l'Autorité du Revenu du Kenya (KRA). Cette dernière délivre un numéro d'identification personnel sous la forme d'un certificat PIN, dont une copie doit être jointe à tous les documents d'importation (documents d’accompagnement). En plus du certificat PIN, les importateurs doivent également obtenir un code importateur auprès du service des douanes du KRA.
Les biens d’équipement sont soumis à une inspection réalisée par le Bureau des Réglementations local (KEBS), basée sur des normes internationales, afin de pouvoir rentrer sur le marché local.
Le Kenya s’est doté d’un système de pré-inscription de ses importations (PVoC) au port de départ à l’étranger.
Niveau de taxation
En plus des droits de douane (10 % pour les biens intermédiaires, 25 % pour les produits finis), les marchandises sont soumises à une taxe d’importation appelée IDF (Import Declaration Fee) qui s’élève à 2,25 % sur la valeur CIF (avec une valeur minimale de 5 000 KES (soit 45 EUR )
La TVA est à 2 taux : 16 % et 0 % en fonction des produits.
Corporate tax : taxe prélevée sur les revenus de l’entreprise à un taux de 30 % pour les résidents et un taux de 37,5 % pour les non-résidents.
Withholding tax : déduite à la source des différents types de revenus (intérêts, dividendes, royalties, commissions, etc.). Le taux appliqué varie entre 5 et 25 % pour les entreprises résidentes et entre 5 et 30 % pour les entreprises non-résidentes, en fonction de la source des revenus.
Source :
Kenya Revenue Authority, Kenya Bureau of Standards (30/06/2023)