Depuis les années 2000, on assiste à une occidentalisation des modes de consommation, qui s’est accélérée ces dernières années comme en témoigne l’arrivée du Guide Michelin en 2017 dans la capitale Séoul, et plus récemment, début 2024 dans la deuxième ville du pays, Busan (40 restaurants étoilés dans le pays en 2025, dont 3 à Busan). La Corée du Sud est autosuffisante à seulement 44 % de ses besoins alimentaires. En 2024, le pays a importé près de 9,9 Mds EUR de produits d’épicerie et gourmets (+0,7 % en val.).  Les importations coréennes en produits d’épicerie et gourmets sont dominées par l’épicerie salée (2,0 Mds EUR), les produits sucrés (1,3 Md EUR) ainsi que le café & thé (1,2 Md EUR). En 2024, le marché a connu une légère progression en Corée du Sud (+0,7 %), notamment dû aux belles performances des produits sucrés (+11,6 %), des thé & café (+11,6 %) ainsi que du snacking (+8,6 %) et d’autres catégories comme les boissons sans alcool ou la BVP. Les principaux conglomérats coréens dominent le secteur de la vente au détail de produits alimentaires du pays, chacun disposant d’une ou plusieurs filiales de production ainsi que dans le secteur de la distribution. Le canal e-commerce est en croissance et représente environ 25 % du total des ventes alimentaires (en fonction du type de produits, par exemple, pour les produits sucrés : 16,8% de PDM, tandis que pour les boissons sans alcool, l’e-commerce représente 30,4 % du total des ventes). L’e-commerce est stimulé par une offre de plus en plus large de produits et de services de livraison rapides. Les principaux acteurs du marché comprennent les géants de la GD.