Les fondamentaux
Le marché des industries culturelles et créatives est dynamique et diversifié au Canada, principalement sur les secteurs suivants : audiovisuel (cinéma, jeu vidéo, VFX, animation, AR/VR), musique, édition, spectacle vivant & arts visuels, musées et patrimoine. De nombreux programmes gouvernementaux et provinciaux (crédit d'impôt, accords de co-production...) existent pour les entreprises et incitent à la création de projets. La filière est structurée, et reconnue à l’étranger grâce à la présence de délégations canadienness provinciales sur de nombreux salons internationaux.
La filière ICC Canadienne est globalement répartie sur 3 hubs régionaux :
Le Québec : reconnu internationalement pour les effets spéciaux, l'animation, et le jeu vidéo, bénéficiant d'écosystèmes complets et d'un fort soutien provincial.Montréal est d’ailleurs reconnue comme un vivier de "créateurs", se distinguant par son importante offre créative.
L'Ontario, économie Canadienne la plus dynamique, riche d’un vivier de startups innovantes en nouvelles technologies, dont les secteurs les plus représentés des ICC : l’industrie cinématographique, le jeu vidéo, l’industrie musicale et l’édition de livres.
La Colombie Britannique : reconnue pour l’industrie cinématographique (faibles coûts de production, souvent en alternative des Etats-Unis), la post production, le jeu vidéo et la réalité étendue (AR VR).
Le marché Canadien est donc souvent privilégié pour les entreprises françaises ICC souhaitant s’attaquer au marché nord-américain, avant de poursuivre sur les Etats-Unis, marché plus compétitif et difficile d’accès.
Commerce international de produits de culture
2013-2021

Opportunités pour l'offre française
Les ICC Canadiennes entretiennent des liens forts avec d’autres secteurs économiques (aérospatial, santé, vivant…). Des collaborations intersectorielles sont courantes et valorisées, permettant de créer de la valeur et des projets à impact.
Le marché Canadien des ICC reste relativement restreint. Pour les entreprises locales et implantées, l'exportation est essentielle, d'où leur ouverture à des co-productions ou à des partenariats avec des entreprises étrangères, ce qui entraîne souvent des collaborations internationales, notamment avec des partenaires outre-Atlantique.
On note depuis quelques années une importante pénurie de main-d’œuvre sur l’ensemble du territoire. Le milieu académique n’est pas en mesure de former suffisamment de talents pour subvenir aux besoins de certains sous-secteurs de l’industrie. Cette pénurie (notamment sur des profils créatifs et développeurs), est au bénéfice du recrutement de talents étrangers.
Enfin, la proximité linguistique (francophonie) et culturelle est une vraie opportunité pour les sociétés françaises.
Source :
Business France (28/07/2024)
Responsabilité sociétale
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
Propriété intellectuelle : en comparaison à la France, peu de brevets sont déposés au Canada. C’est d’ailleurs l’un des rares pays où il y a davantage de déposants de brevets non-résidents que résidents. C’est l'Office de la propriété intellectuelle du Canada (OPIC) qui supervise la propriété intellectuelle du pays.
Salaire minimum fédéral (au 1er avril 2024) : 17,30 CAD (peut varier selon les provinces).
Semaine de 40 heures, payé hebdomadairement ou toutes les 2 semaines.
Congés de 2 à 4 semaines de vacances / an.
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
L’écosystème ICC Canadien est largement porté par les PME. Toutefois, le taux de renouvellement de ces acteurs est très élevé puisque la stabilité financière est difficile à atteindre. Les gros joueurs jouent donc un rôle de tête de file, qui bénéficie à tout l'écosystème d'un rayonnement international. Les gouvernements provinciaux incitent l’innovation dans ce secteur, via la création de propriété intellectuelle et la recherche et développement notamment. En termes d’approche commerciale, il est primordial d’adapter son discours commercial aux pratiques nord-américaines, surtout au Québec où la francophonie ne suffit pas à réduire les barrières culturelles. Un développement commercial dans cette province n'est pas anodin : le marché est exigeant et concurrentiel.
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
Plusieurs crédits d’impôt existent, selon les provinces. L’entreprise peut recevoir la valeur de son crédit d’impôt même si elle n’a pas à payer d’impôt.
Pour être admissible à ces crédit d’impôts, une société doit possèder un établissement au Canada (province bien spécifique).
Niveau de taxation
2 régimes de lois s’appliquent au Canada : fédérale et provinciale, et il en va de même pour l’impôt sur le revenu des entreprises, aussi de mise sur ces 2 niveaux.
L’impôt fédéral sur le revenu varie entre 9 et 15 %, auquel s’ajoute l’impôt provincial (exemple avec le Québec : entre 3,2 % et 11,5 %).
Selon les conventions fiscales, lorsqu’une société étrangère exerce ces activités au Canada par l’intermédiaire d’un établissement stable, ses revenus sont imposables au Canada ET au Québec.
Source :
Business France (28/07/2024)