Les fondamentaux
L'Arabie saoudite est le 10e plus grand consommateur d'énergie au monde avec 11,6 exajoules d’énergie primaire consommée par an. Ce chiffre élevé tient aux contraintes liées à la climatisation (80 % de la consommation électrique des ménages), à la dynamique démographique et la stratégie industrielle mise en place dans le cadre de la Vision 2030.
L'Arabie est pleinement engagée dans une transformation de son paysage énergétique, en passant d’un modèle fondé sur les énergies fossiles à une stratégie axée sur les énergies renouvelables. Ce virage est porté par le Programme national pour les énergies renouvelables, piloté par le ministère de l’Énergie, la Saudi Power Procurement Company (SPPC) et le Fonds d’investissement public (PIF). L’objectif est ambitieux : atteindre une capacité installée de 130 GW d’ici 2030, avec une part de 50 % d’énergies renouvelables dans le mix électrique national, répartie entre 70 % de solaire et 30 % d’éolien. À plus long terme, le Royaume vise la neutralité carbone à l’horizon 2060. À ce jour, six phases d’appels d’offres ont été lancées, permettant l’attribution de 20 GW de projets. Ce sont 18 Mds de USD d’investissements qui sont prévus dans les énergies renouvelables d’ici 2030.
Projets par Appels d’Offres de la Saudi Power Procurement Company (SPPC)
Opportunités pour l'offre française
Le secteur de l'hydrogène et des énergies renouvelables offre de nombreuses opportunités pour l'offre française, avec une chaîne de valeur complète à développer : de la production aux solutions de stockage d’énergie, en passant par le transport, les réseaux de distribution, le progrès technologique, l’innovation, ainsi que l’amélioration de l’efficacité et de la rentabilité.
Source :
Ministère de l'Énergie (30/12/2024)
Responsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
La loi saoudienne autorise les entreprises étrangères à vendre directement aux sociétés locales. Toutefois, recourir à un distributeur ou agent reste souvent la solution la plus efficace. Il est recommandé de choisir un représentant issu d’une grande famille marchande, déjà active avec des partenaires étrangers dans le secteur concerné.
Un investisseur étranger peut détenir jusqu’à 100 % du capital d’une entreprise saoudienne dans certains secteurs d’activité, ou peut également fonctionner par l’intermédiaire de bureaux ou agences de représentation.
L’impôt sur les sociétés en Arabie saoudite concerne principalement les entreprises étrangères et les sociétés non-résidentes exerçant une activité dans le pays. Le taux standard est de 20 % sur les bénéfices nets imposables.
La réglementation spécifique
Pour établir tout type de structure, les investisseurs étrangers doivent obtenir une licence d'investissement en vertu du règlement sur l'investissement étranger délivrée par le ministère de l’Investissement Saoudien - MISA.
Le 15 février 2021, les autorités saoudiennes ont annoncé qu'à compter du 1er janvier 2024, les entreprises internationales devront avoir leur siège régional établi en Arabie pour travailler avec les agences et institutions publiques locales.
La zakat, obligation religieuse en vertu de la loi islamique, s’applique aux entreprises détenues entièrement par des citoyens saoudiens ou du CCG. Elle correspond à 2,5 % de la base ajustée de leur valeur nette.
Niveau de taxation
La TVA est de 15 % depuis le 1er juillet 2020 pour toutes les entreprises saoudiennes réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 100 000 USD.
Les droits de douane (entre 5 % et 15 %) sont appliqués sur certains produits « entrant en concurrence avec des fabrications locales ».
Source :
Ministry of Investment (MISA), General Authority of Zakat & Tax (30/12/2024)