L’Uruguay est l’un des pionniers mondiaux dans le domaine des énergies renouvelables et envisage de devenir un exportateur leader d’hydrogène vert et de ses dérivés. D’après Trilemma, un rapport international qui mesure la sécurité énergétique, l'équité énergétique et la durabilité environnementale, le pays est le mieux placé de la région et se classe au 14e rang mondial. La décarbonisation, qui comprend différentes mesures pour les secteurs des transports et de l'industrie, est à l'ordre du jour dans l’agenda de la transition énergétique en Uruguay. En 2008, l'Uruguay a dû faire face aux limites de sa croissance : le pays n’avait pas les ressources énergétiques suffisantes, pour alimenter son activité économique. Le gouvernement a alors mis en place des mesures de rationnement de l’électricité, et les factures n'ont cessé d'augmenter. Le gouvernement a cherché des solutions pour pallier la dépendance grandissante, à l’égard du pétrole, compromettant l’autonomie du pays. L’objectif était d’amener l'Uruguay à s'appuyer presque exclusivement sur les énergies renouvelables, et ne pas dépendre d’autrui. Ne disposant pas d’approvisionnement national de combustibles fossiles comme le charbon ou le pétrole, l’Uruguay s’est concentré sur une ressource naturelle et abondante : le vent. Le pays avec une densité de moins de 20 habitants par km² a optimisé ces terres inhabitées pour les couvrir d’éoliennes. Les entreprises publiques en tant qu'organe d'exécution des décisions de politique énergétique et le secteur privé ont parié sur l'investissement dans l'infrastructure énergétique du pays.