Avec une population de 85,7 M d’habitants, 24 villes de plus d’1 M d’habitants et un tissu industriel dense, la Turquie a des besoins importants en matière environnementale. Le pays se concentre notamment sur la gestion des déchets, le traitement de l'eau, et le développement des énergies renouvelables. Actuellement, La Turquie s'y engage à travers : - le plan national pour l’efficacité énergétique ; - l'objectif de neutralité carbone (-41 % d’émissions carbone d’ici 2053) dans le cadre de l'Accord de Paris ; - le règlement "Zéro Déchet" ; - la loi climatique ; - l’adaptation au Pacte vert pour l'Europe ; - le système de gestion des dépôts récemment mis en place ; - le plan national de développement (2024-2028) qui intègre une transition verte et une stratégie d’économie bleue, visant notamment à réduire les pollutions marines, en particulier les microplastiques. Pour ceci, entre autres, le nombre de : - stations d'épuration a augmenté de 145 en 2002 à 1213 en 2024, dont 90 à Istanbul ; - installations de stockage de déchets solides atteint 94, desservant 94,5% de la population ; - installations de traitement des déchets s'élève à 3136 avec 109,2M de tonnes de déchets générés ; - stations de surveillance de la qualité de l'air est 382, dont 4 mobiles. Autres indicateurs clés actuels : - 191 décharges organisées, 9 unités d’incinération et 11 de compostage ; - la capacité de recyclage : 1 750 000 tonnes ; - le taux de recyclage : 34,9 % ; - l'objectif de recyclage d'ici 2035 : 60 %. Des progrès restent encore nécessaires pour lutter contre les risques liés aux eaux souterraines, au changement climatique et aux microplastiques.