Date de publication :

Secteur Produits alimentaires
Pays concerné
Pays-Bas
Thématique Actualités du secteur
Une étude financée par la Commission européenne auprès de 7 500 personnes représentatives de 10 pays de l’Union européenne confirme une tendance déjà observable depuis quelques années.
Image info sectorielle

Les Néerlandais essaient de réduire leur consommation de viande au point de se définir de plus en plus comme « flexitariens » (le mot désigne les personnes dont la base de l’alimentation est végétarienne mais qui n’excluent pas la consommation occasionnelle de viande). L’étude rentre dans le cadre du projet « Smart Protein » qui vise à fournir des comparaisons sur les habitudes de consommation de viande et des préoccupations écologiques à ce sujet pour ensuite orienter la production de substituts de viande. Il en ressort que les Néerlandais sont, parmi tous les pays sondés, les habitants qui se disent les plus flexitariens (42 % d’entre eux) mais aussi les moins omnivores : c’est le seul pays du panel dont moins de la moitié des habitants déclarent consommer souvent de la viande.

Parmi les viandes, celle qui est la plus consommée est la viande de volaille : 55 % des sondés néerlandais déclarent en acheter au moins une fois par semaine.

Néanmoins, si un intérêt accru est porté à la réduction de la consommation de viande, celle-ci n’a pas pour autant diminué avec la crise du Covid-19. Cela ressort des dernières études de consommation de viande aux Pays-Bas. Une baisse aurait pu être envisagée pour plusieurs raisons : fermeture des restaurants, une baisse des revenus qui aurait pu entraîner un report de la consommation sur d’autres aliments moins onéreux, difficultés d’approvisionnement des chaînes de distribution… Mais finalement, la hausse de la consommation de viande à domicile a compensé les effets du confinement.

D’ailleurs l’étude Smart Protein souligne le paradoxe néerlandais : s’ils sont les plus flexitariens des pays sélectionnés, ils font aussi partie de ceux qui déclarent avoir le moins envie de diminuer leur consommation de viande au cours des six prochains mois (après les Danois et les Français), avec 36 % des sondés qui déclarent vouloir diminuer leur consommation (et 58 % la maintenir à un niveau stable). Ils manifestent en parallèle un désir d’augmenter leur consommation de viande à base végétale (28 % veulent en consommer davantage).

Source : NOS, 09/11/2021