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Le Rijksinstituut voor Volksgezondheid en Milieu (RIVM, Institut national de la santé publique et de l’environnement) effectue, au nom du ministère de la Santé, du Bien-être et des Sports, un suivi de la composition des viandes et de la charcuterie transformées tous les deux ans environ. Le rapport de cette année fait ressortir, par rapport à 2018, une diminution dans tous les aliments carnés analysés des quantités de graisses saturées et de sel. Ces groupes d’aliments sont analysés par l’institut dans le cadre de l’accord sur l’amélioration de la composition de la nourriture qui a été signé (AVP).
Certaines différences sont perceptibles entre les produits : par exemple, la baisse en sel est particulièrement marquée sur des produits transformés comme la saucisse de Francfort en conserve, et celle de graisses saturées dans la viande hachée ou la saucisse de foie.
Pour le magazine spécialisé Vlees&Waren, cette réduction est une excellente nouvelle pour la santé : les graisses saturées comme le sel sont les deux éléments les plus souvent pointés du doigt dans les reproches qui concernent la viande transformée. Des chercheurs de l’université d’Oxford estiment ainsi qu’à cause de leur forte concentration, la consommation de 50 g de viande rouge transformée par jour augmenterait le risque d’accident cardiovasculaire de près de 18 % (9 % pour la viande rouge non transformée, tandis que l’effet des volailles n’a pas jamais été démontré).
Cette avancée positive, si elle venait à se confirmer dans le futur pour créer une tendance durable, pourrait donc réhabiliter ces aliments auprès des instituts de santé et indirectement des consommateurs.
Source : Vlees&Waren, 10/11/2021